Certains tests respiratoires peuvent nous donner des indications complémentaires quant aux capacités respiratoires.
Nom du test | Principe | Suspicion de respiration buccale si : |
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Miroir de Glatzel | Le miroir est placé en dessous du nez, le patient respire comme à son habitude. Après la deuxième expiration, on mesure le halo de buée. | Absence de halo ou halo < 30 mm. |
Réflexe narinaire de Gudin | Pincement du nez pendant 2 secondes. Observation des narines après relâchement. | Nez reste pincé. |
Test de Rosenthal | Le patient doit effectuer, lèvres scellées, 15 cycles inspiration-expiration par le nez. | Échec ou essoufflement post-test. |
Test de rétention d’eau | Le patient doit garder un peu d’eau dans sa bouche pendant 3 minutes. | Échec (perte d’eau) ou essoufflement post-test. |
Aérophonoscope | Les voies nasales et buccale sont représentées par 3 barres lumineuses dont l’étendue varie en fonction du flux aérien correspondant. | Barre lumineuse rouge indiquant un flux d’air au niveau buccal. |
Nb. Il est nécessaire de rester vigilant quant à l’interprétation des résultats des tests mentionnés. Un patient présentant une respiration buccale par habitude pourra réussir ces épreuves en faisant l’effort d’inspirer par le nez, à l’inverse d’un patient avec une respiration buccale par obstruction.
L’orthodontiste peut compléter son diagnostic par une téléradiographie de profil. Un calibre des VAS réduit, une langue en position basse, une hyperdivergence ou encore une rétrognatie mandibulaire seront évocateurs d’une respiration buccale.
S’il y a une suspicion de SAOS, orientez votre patient chez un spécialiste du sommeil. Une polysomnographie* sera réalisée et permettra une pose de diagnostic rapide.
* examen permettant d’enregistrer les différentes fonctions pendant le sommeil